Les grandes souveraines d’Égypte
Hatchepsout, Néfertiti, Néfertari ou encore Cléopâtre : ces noms de reines égyptiennes nous sont familiers. Le cinéma et la littérature se sont emparés du destin de certaines d’entre elles, telles des synonymes de faste, de beauté et de puissance dans notre mémoire collective. Mais au-delà de ces clichés, qui étaient vraiment ces épouses, mères ou filles de pharaon qui ont influencé et marqué de leur sceau l’histoire de l’Égypte ? Florence Quentin, s’appuyant sur les dernières découvertes archéologiques, dresse avec brio le portrait des plus prestigieuses d’entre elles, qui vécurent durant le Nouvel Empire, à l’apogée de la civilisation pharaonique (entre 1550 et 1069 avant notre ère). Partant, elle lève le voile sur la condition de la femme à cette époque. L’Égypte ancienne, explique-t-elle, fut tout à fait singulière dans sa façon de lui donner accès à des fonctions et métiers réservés habituellement aux hommes partout ailleurs. Ce statut privilégié se reflète dans la position qu’occupèrent ces puissantes souveraines, qu’elles soient « Grande Épouse Royale », régente voire Pharaon au pouvoir absolu, comme ce fut le cas à trois reprises au Nouvel Empire – ainsi la grande bâtisseuse Hatchepsout. Servi par une narration historique vivante, fondée sur de solides recherches égyptologiques, ce livre convie le lecteur à une immersion auprès de « Celles qui emplissaient le palais d’amour », ces « Dames de Grâce » qualifiées aussi de « Souveraines de toutes les femmes et de tous les pays ». Un somme originale et inédite, un futur classique.
Dans l'intimité de TOUTANKAMON.
Dans cet ouvrage inédit, illustré d’un cahier couleur, Florence Quentin revient sur les épisodes les plus marquants de la vie du pharaon en décryptant certains objets intimes de son tombeau . Grâce à une analyse fine, l’auteur nous offre de nouvelles clés de compréhension, tant sur les fonctions royales et rituelles exercées par Toutankhamon que sur sa personnalité. Celle-ci se dessine à travers ces témoignages exceptionnels, ses jeux de société, armes,chars, vêtements, garde-manger, bijoux, instrument de musique et chapelle aux canopes qui humanisent le légendaire roi au masque d’or
Le LIVRE des ÉGYPTES: pour la première fois dans l’histoire de l’édition, un ouvrage collectif réunit les meilleurs spécialistes français et internationaux, avec, pour ambition, de traiter des multiples facettes d’une même réalité: l’Égypte. 2015
Une centaine de contributions ont été confiées à cinquante auteurs (égyptologues, historiens de l’art, philosophes, écrivains, théologiens, journalistes, universitaires, psychanalystes, spécialistes du cinéma, de la BD, de l’opéra etc.) pour ouvrir largement le champ des connaissances sur un sujet traité de manière singulière. Elles évoqueront la fascination comme la répulsion que l’Égypte n’a pas manqué, dès l’Antiquité, de générer aussi bien dans la Bible que chez les Grecs puis auprès des conquérants arabes, avant d’alimenter le long rêve d’Orient de l’imaginaire occidental du Moyen Age à nos jours à travers les multiples avatars de l'égyptomanie. Enfin, la dernière partie abordera la question de l'héritage pharaonique dans une Égypte contemporaine qui inquiète mais ne cesse de subjuguer.
Le fil rouge de ce Livre des Égypte, à l’image de cette terre-miroir qui à travers ses variations demeure « une », apparaît dans les articles des contributeurs, qui, chacun dans sa discipline, a tenté de répondre aux interrogations suivantes :
- De quelle manière l’Égypte ancienne, parfois de manière souterraine, a -t-elle influencé les pensées et créations ultérieures ?
- Comment et dans quelle mesure cet héritage historique et philosophique unique, cette géographie singulière ont-ils conditionné les récits bibliques, le néo-platonisme, la gnose, l’alchimie, le monachisme chrétien, le soufisme ?
- Quel héritage réel ou symbolique l’Égypte a –t-elle légué à Voltaire, Mozart, Bonaparte, Nerval, Freud, Rilke, Cavafy, Hergé ou encore Mankiewicz, tous fascinés ?
- Enfin, quelles relations l’Égypte contemporaine entretient-elle avec ses glorieux –et parfois encombrants- ancêtres, elle qui peine parfois à trouver son identité au sein du monde arabe ?
- Au fond, sommes-nous tous des Égyptiens ?
Isis l’Éternelle: Biographie d'un mythe féminin, Albin Michel, 2012.
Quel est le point commun entre Cléopâtre, l’empereur romain Hadrien, le philosophe Plutarque,la Vierge Noirede Notre-Dame du Puy, Cagliostro, Robespierre, Bonaparte, Goethe, Novalis, Nerval ou encore Nietzsche ? Une déesse égyptienne aux multiples métamorphoses : Isis.Depuis l’ancestrale déesse Asèt (son nom égyptien que les Grecs transcrivirent en Isis), cette fresque historique montre la pérennité d’un mythe qui a hanté non seulement l’imaginaire antique, des rives du Nil jusqu’aux confins de l’Empire romain, mais aussi celui des Modernes. C’est ainsi qu’on retrouve la déesse préférée des pharaons sous les traits à peine masqués de Vierges romanes, puis dans la franc-maçonnerie et les fêtes dela Révolution, sur le bateau des armoiries de Paris, dans les multiples évocations de « l’Isis voilée » du romantisme et dans les fantasmes contemporains d’une égyptomanie qui n’a pas dit son dernier mot . Adossé à des références historiques, archéologiques et littéraires solides, cet ouvrage nous montre à quel point nous sommes encore imprégnés de cette figure idéale de la Femme salvatrice, née il y a cinq mille ans.
FOUS D'ÉGYPTE : Entretiens avec J.P Corteggiani, J.Y Empereur et Robert Solé, Bayard, 2005
Depuis l'Antiquité, l’Égypte fascine. Pour en saisir l'esprit et la beauté, les files d'attente des expositions s'allongent, les conférences affichent complet, les croisières sur le Nil ne désemplissent pas. D'où vient cette passion largement répandue et jamais démentie pour cette immense civilisation? Pourquoi sommes-nous tellement amoureux de l'Egypte? Pour comprendre les raisons de cette fascination, trois des plus grands spécialistes de l’Égypte, trois hommes profondément liés à ce pays, ont, pour la première fois, accepté de répondre aux questions de Florence Quentin. Ces trois fortes personnalités ont sondé chacune " leur " Égypte: pharaonique, hellénistique et moderne...
Dictionnaire universel du pain : (contribution à) dirigé par Jean Philippe de Tonnac, Robert Laffont, Bouquins, 2010.
L’histoire du pain se confond avec celle des civilisations du pourtour oriental de la Méditerranée. La domestication des céréales, les premières tentatives de mélanger des grains de blé passablement écrasés avec de l’eau marquent le commencement de notre histoire commune. Mais loin de se cantonner dans ces âges obscurs, le pain nous a accompagnés jusqu’à ce jour. Des artisans boulangers français de génie l’y ont évidemment aidé et su l’imposer à nouveau sur nos tables comme un bien de consommation et de mémoire irremplaçable. Pour la première fois dans l’édition, l’odyssée culturelle, alimentaire, spirituelle, religieuse, politique, économique, artistique du pain, des premières expériences de panification à Sumer et en Égypte, à l’extraordinaire offensive internationale des maîtres boulangers français.
Le Dictionnaire de la mort, (contribution à) dirigé par Philippe Di Folco, Larousse, 2010.
Comment s’exprime la mort aujourd’hui ? Y a-t-il une façon appropriée de l’aborder, d’en parler ? Pourquoi tant de gêne ? Pour répondre à ces questions, plus de 200 contributeurs de toutes nationalités se sont réunis. Ils expliquent et analysent les termes, les notions et les concepts les plus souvent convoqués à ce sujet. Privilégiant les approches historiques, anthropologiques et sociologiques, le ‘Dictionnaire de la mort’ constitue un parcours inédit, en 1.000 articles, à travers les rites, les mythes et les cultures. Des aborigènes aux zombis, du sacrifice d’Abraham aux chaises électriques d’Andy Warhol, ou aux jeux vidéo, le champ que recouvre la mort est phénoménal.
Vivante Égypte : Dans notre époque coupée du sacré, découvrir ou redécouvrir les sites de la Vallée du Nil, à travers leurs rites et leurs symboles.(oct.2015)
C’est en ce sens que l’Égypte ancienne s’affirme comme toujours vivante. L’originalité de ce livre, qui le rend unique parmi les innombrables publications consacrées à l’Égypte, est triple. Il permet la découverte de sites méconnus, nous fait vivre les sens cachés des symboles et des rituels, et nous révèle combien ils ont un enseignement à transmettre à notre époque souvent coupée du sacré. C’est en ce sens que l’Égypte éclairée dans ce livre est vivante. A travers Isis et bien d’autres figures, l’auteure évoque avec passion la puissance du féminin dans les mythes comme dans la vie quotidienne de l’Égypte pharaonique devenue soudain très proche de nous.
C'est une joie et un honneur pour moi de vous annoncer que mon livre Vivante Égypte vient d'être distingué par le Prix Écritures et Spiritualités. Je vous associe tout particulièrement à ce grand moment de la vie d'un écrivain, d'autant qu'il s'inscrit dans une lignée d'auteurs remarquables qui m'ont précédée dans cette récompense. A l'heure où l’Égypte souffre d'être délaissée par ses visiteurs, c'est aussi elle qui est fêtée à travers ce prix et je m'en réjouis. communiqué de presse ici.
ÉGYPTES: (contribution à) Anthologie, de l’Ancien Empire à nos jours, avec Catherine David et Jean Philippe de Tonnac, Maisonneuve et Larose, 1997
Le pays des pyramides a produit aussi des monuments de papier. Ce choix de textes de l’Ancien Empire à nos jours nous le prouve : des belles-lettres pharaoniques largement méconnues aux oeuvres des auteurs juifs, grecs, romains, coptes et arabes pour qui l’Égypte a constitué une source inépuisable d’inspiration, c’est une nouvelle bibliothèque d’Alexandrie qui sort de l’oubli. Ainsi, l’histoire, en Égypte, ne s’est jamais interrompue : ni la fondation d’Alexandrie ni la conquête arabe n’ont empêché la terre d’Isis de poursuivre son oeuvre bienfaitrice. Le long de ce fleuve bordé de sable, des hommes issus de tous les horizons -scribes, philosophes, théologiens, moines, savants, romanciers, poètes, mystiques- puisent, depuis plus de cinq mille ans, des visions et des formes toujours renouvelées. Cette anthologie rassemble quelques-uns des grands textes que l’Égypte et ses mythes ont engendrés, du Livre des Morts et du Grand Hymne à Amon au Roman de la momie imaginé par Gautier, en passant par les épisodes dela Biblerelatifs à l’arrivée des Hébreux, le récit du séjour de Pythagore parmi les prêtres, le souvenir de saint Antoine rapporté par l’évêque Athanase, les révélations d’Hermès Trismégiste, les oeuvres gnostiques, les mémoires d’un maître soufi, les témoignages des archéologues, les audaces de Freud, etc. Un trésor de « Sagesses » que l’Occident a héritées de l’Égypte et qui sont rassemblés, pour la première fois.
La Belle au Sable Dormant: Rencontre entre l’égyptologue Florence Quentin et le photographe Philippe Biermé. Studio Philippe Biermé, 1995
C’est vers une plongée au cœur des mythes les plus profonds de l’humanité que Florence Quentin, diplômés d’égyptologie, nous entraîne dans » L’Égypte » La Belle au sable dormant. La passion de Florence débute à douze ans, lors de son premier voyage en Égypte. Elle y contracte le virus de l’égyptologie, également décelé sous le nom de syndrome de Néfertiti ! Dès lors, l’archéologue en herbe n’aura plus qu’un but : permettre l’épanouissement de cette vocation, comme celui du bouton de lotus des colonnades thébaines.Sur les pas de son maître, l’égyptologue François Daumas, grand amoureux de la Déesse Hathor de Dendara, elle arpentera les patios de l’Université des Lettres de Montpellier puis les couloirs de la Sorbonne pour pénétrer le secret des hiéroglyphes. Elle poursuit sa quête, au-delà du voile d’Isis un instant soulevé, pour tenter de livrer aux profanes les arcanes enfin déchiffrés.Cet ouvrage est l’expression de la rencontre entre l’égyptologue et le photographe, tous deux épris de cette Belle. Une oeuvre contemporaine qui se situe à la croisée des chemins, entre la vision rationaliste du monde scientifique et le monde visionnaire des mythes.Quand la Belle s’éveille, il faut aussi l’intelligence du cœur pour savoir en traduire les propos dévoilés.
La Mort et l’Immortalité: (contribution à) Encyclopédie des savoirs et des croyances, dirigé par Frédéric Lenoir et Jean Philippe de Tonnac, Bayard, 2004
Il s’agit d’une encyclopédie originale et grand public conçue en deux grandes parties : 1ère partie : Le voyage de l’âme, ou comment les grandes civilisations et religions de l’humanité se sont représenté mort et voyage vers l’au-delà. 2ème partie : La révolution de la modernité occidentale, ou comment nous avons sacralisé le corps, réinventé un imaginaire de l’immortalité, caché la mort. Dans un texte d’ouverture extrêmement émouvant et intime, Edgar Morin décrit les angoisses de l’humanité devant la mort – ce qui a toujours distingué l’homme de l’animal -, et nous raconte l’odyssée du corps et de l’âme jusqu’aux vertiges les plus contemporains : clonage, recherches sur le rajeunissement des cellules, désir d’immortalité. 1ère partie : Les meilleurs spécialistes (Jean Delumeau pour le christianisme, Michel Hulin pour l’Inde, Jacques Brosse pour le bouddhisme, Régis Boyer pour les civilisations nordiques) décrivent les croyances et les rites attachés à la mort et à l’au-delà qui tous, ont contribué à façonner notre imaginaire, nos façons collectives et intimes d’affronter l’angoisse de mourir, et ont nourri nos interrogations sur l’Après vie. 2ème partie : Dans notre monde post-moderne, globalisé, que sont devenues les croyances anciennes ? Comment nous représentons-nous la mort ? L’au-delà ? Quelles sont les découvertes scientifiques importantes qui ont changé notre vision et notre connaissance de notre finitude ?
Dictionnaire des femmes mystiques, (contribution à), collectif dirigé par Audrey Fella, Robert Laffont, Bouquins, 2013.
Le premier dictionnaire consacré aux femmes mystiques du monde entier, de l’Antiquité à nos jours, et qui intègre des figures appartenant à toutes les traditions religieuses et hors de celles-ci.. Destiné à un large public, cette somme s’impose d’abord par le nombre et la qualité des spécialistes réunis ici pour la première fois pour parler du sujet. Quatre-vingts auteurs – théologiens, philosophes, écrivains, journalistes, historiens d’art, universitaires, chercheurs – nous livrent un éclairage nouveau sur la vie de ces femmes et leur expérience mystique et/ou spirituelle. L’ouvrage s’impose aussi par la richesse des angles retenus : théologique, philosophique, psychologique, scientifique et artistique. L’ouvrage répertorie ainsi cinq cent dix-sept femmes majoritairement issues des cinq grandes traditions que sont le christianisme (catholicisme, protestantisme, orthodoxie), le judaïsme (hassidisme, kabbale), l’islam (soufisme), le bouddhisme (tibétain, chan ou zen) et l’hindouisme (vishnouisme, shivaïsme, krishnaïsme et autres courants), puis du chamanisme, du shintoïsme, du taoïsme et autres courants traditionnels et spirituels (théosophie, occultisme), ainsi que des agnostiques et des athées. S’y croisent donc des moniales, des recluses, des saintes, des bienheureuses et des béguines, des stigmatisées, des extatiques, des visionnaires et des prophétesses, religieuses ou laïques, des philosophes et des théologiennes, des poétesses, des écrivains, des musiciennes, des danseuses, des mères de famille, des grandes amoureuses, etc. Parmi elles, on compte des figures historiques anciennes comme Marie-Madeleine, Yashodharâ, Rabi’â al-Adawiyya, Mîrâ Bâî, Thérèse d’Avila et Madame Guyon, qui appartiennent à une religion ou une sagesse particulière, ainsi que des figures plus récentes, comme Thérèse de Lisieux, Khandro Tsering Paldrön, Simone Weil, Marthe Robin, Malek Jân Ne’Mati et Édith Stein ; des femmes agnostiques ou athées, comme Virginia Woolf ; et des figures contemporaines, parfois encore vivantes, comme Tatiana Goritchéva, Amma, Bettina Sharada Bäumer, Chân Không et Lydie Dattas, qui appartiennent à des contextes socioculturels très divers dans lesquels la mystique est toujours à l’oeuvre. Puisqu’il ne s’agit pas d’enfermer la mystique dans une définition unique ni dans un système de pensée, cet ouvrage donne à voir la multiplicité des expériences authentiques et personnelles des femmes avec Dieu ou l’absolu, tout en nous permettant de mieux comprendre la spécificité de la mystique féminine